Le resort le plus écologique du monde dans le désert d’Abou Dhabi

Abou Dhabi //
Eco Resort Group, une entreprise basée à Dubai, vient de révéler les plans d’une eco-resort d’une petite centaine de suites.
Situé dans l’oasis de Liwa, l’Oasis Eco Resort est prévu pour 2020 d’après le  communiqué de presse.
Il vient se rajouter aux différents projets touristiques à vocation écologique que cette société compte mettre en oeuvre d’ici les prochaines années.

Les besoins énergétiques seront fournis par 14500m2 de panneaux solaire et l’eau utilisée dans le resort sera extraite de la nappe phréatique.

Les architectes du projet souhaite s'inspirer du patrimoine culturel bédouin afin de créer autour de cette "source" un carrefour comme pouvaient l'être les oasis il y a 70 ans.

Une zone zéro émission carbone sera aussi mise en oeuvre tout comme une gestion des déchets spécifique au site.

Des spécialistes de la vie sauvage seront aussi recrutés afin de metter en valeur l'éco-système désertique.

Rendez-vous donc en 2020 !


Masdar City / Abou Dhabi / Emirats arabes unis

Voici un reportage (cliquer sur le lien ci-dessous) à voir et à lire dans le journal Le Monde.

http://www.lemonde.fr/grands-formats/visuel/2016/02/29/au-milieu-du-desert-le-mirage-de-masdar_4873704_4497053.html

Le mieux est encore de se rendre sur place soit au départ de Dubaï ou au départ d'Abou Dhabi et comprendre les enjeux de cette ville en cours de création au cours d'une visite guidée en français..

 


Les pêcheurs de port Zayed à Abou Dhabi

 

Une série de photo de Mona Al Marzooqi qui témoigne des forts contrastes qui persistent aux Emirats arabes unis.

 


Le mégaprojet des Emirats arabes unis qui avance en silence.

De tous les projets liés aux infrastructures des Emirats arabes unis, il y en a un primordial pour le pays et qui tend à être beaucoup plus discret dans les journaux de ces derniers temps. Ce n'est ni un nouveau centre commercial flambant neuf à Abou Dhabi, ni une nouvelle île articifielle au large des côtes de Dubai, et encore moins une nouvelle tour plus haute que les autres.

Ce projet est en cours de construction à Barakah, à deux heures de voitures à l'ouest d'Abou Dhabi. Quand ils seront en état de fonctionner, les quatres réacteurs de l'unique centrale nucléaire des Emirats arabes unis produira à elle seule le quart des besoins en electricité du pays.

En 2010, beaucoup furent étonnés de voir le Président sud-coréen de l'époque, Lee Myung-bak, arriver à Abou Dhabi et signer un contrat de 20 miliards de USD (qui sera revu à la hausse plus tard atteingnant les 30 milliards de USD) pour la construction d'une centrale nucléaire remportant le marché haut la main par rapoprt aux autres conccurents l'un français et l'autre américano-japonais. L'offre sud-coréenne avait un bon dossier mais un manque d'expérience à l'export et l'idée que les Emirats arabes unis allaient favoriser des pays avec qui ils entretenaient des relations de premier ordre, tant sur le plan politique qu'économique.

Il ne vas pas sans dire qu'avec un peu de recul, le consortium sud-coréen en charge de la construction des réacteurs de Barakah a permis à l'autorité emiratie en charge du nucléaire (ENEC) de se dire qu'elle avait fait le bon choix. Avec 50% du projet terminé au début du mois de septembre 2016, le premier des quatre réacteurs devrait être raccordé au réseau d'ici 2017. Malgré une concurrence prompte à dénoncer l'inexpérience du constructeur, le programme nucléraire civil émirati avance d'un bon pas par rapport à d'autres programmes plus ambitieux techniquement.

Avec un prix de 30 milliards de USD, l'économie réalisée par les Emirats arabes unis est très intérréssante car comparée aux 7 milliards de USD (selon la banque Standard Chartered  et uniquement pour 2016) d'économiese  liés à la dérégulation des prix du carburants aux Emirats arabes unis (mesure en vigueur depuis aout 2015. PLus de prix fixe mais un prix indexé sur le marché mondial. Pour le moment, le prix du litre d'essence reste encore cheap mais ça peut changer à moyen/long terme), le nucléaire s'en sort très bien d'un point de vue des chiffres.

A l'heure actuelle, la forte demande d'Abou Dhabi en production d'énergie est à 99% faite avec du gaz dont réalisée un bon tiers avec du gaz en provenance du Qatar. De même que les Emirats arabes unis prévoient en parallèle de leur programme nucléaire civil un programme d'energie renouvelables qui fournirait 24% de l'énergie totale du pays.

Le top de l'énergie renouvelable est d'ailleurs en cours d'experimentation du côté de la frontière Dubai Abou Dhabi et concerne la désalinisation solaire. 4 projets sont en cours d'après The National et une telle technologie pourrait être commercialisée et co-developpée en partenariat avec Masdar.

 Les Emirats arabes unis sont-ils en train de trouver des solutions à leur futur énergétique ? Bien sûr certaines problématiques doivent encore être résolues, d'autres trouvées et comparé aux difficultés le la politique energétique du royaume saoudien par exemple, les choix des Emirats arabes unis en la matière semblent avoir été judicieux.

Une petite histoire de la perle du golfe persique

Il est communément admis que l'exploitation de la perle et l'apogée de cette industrie aux Emirats arabes unis date du 19ème siècle. Mais les archéologistes qui travaillent sur l'île de Dalma au large des côtes de l'émirat d'Abou Dhabi nous font remonter encore plus loin dans le passé des Emirats arabes unis.

Des fouilles sur l'île de Dalma qui se trouve à 42 kilomètres des  côtes de l'émirat d'Abou Dhabi et à 116 kilomètres de Doha (la capitale du Qatar) ont permis de découvrir les ruines d'une maison appartenant aux premiers habitants de cette île.

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Ce site date de -7000 AV JC et fut découvert en 1993. Les archéologues sont désormais en train d'examiner les couches contenant les preuves matérielles des personnes ayant vécues à cet endroit et plus particulièrement beaucoup de déchets liés aux coquilles d'huitres perlières. Cela laisserait donc suggérer que de nombreux bancs d'huitres perlières disséminés tout autour de cette île et à une profondeur encore accessible ont été exploités par des humains depuis des milliers d'années.

Voir ces ruines à Dalma, c'est comme prendre une photo il y a 7000 ans et imaginer un pêcheur assis sur le bord de sa maison, à l'ombre sous un toit en feuilles de palmier et ouvrir des huitres perlières à la recherche de l'or blanc en plein golfe persique.

L'étude approfondie des poubelles de ces personnes, même si l'idée peut paraitre saugrenue, nous permet d'en apprendre plus sur le menu de ces insulaires par exemple : thon, oursins, dauphin, lamantins, tortue, de même que des moutons et des chèvres. Des arrêtes de hammour (mérou en français) mesurant jusqu'à un mètre ont aussi été retrouvées. Cela donne un excellent moyen de comparaison avec les tailles des poissons d'aujourd'hui.

Même si les Emirats arabes unis sont connus pour bien d'autres choses, le site de Dalma permet de remonter encore plus loin dans l'histoire de cette partie du monde et d'en comprendre son patrimoine maritime sur le temps long.

Venez découvrir cet univers lors d'une visite du vieux dubai par exemple.

 

 


Le festival de la datte à Liwa (22 juillet 2015 - 30 juillet 2015)

Pour sa onzième édition, le festival de la datte de Liwa dans l'Emirat d'Abou Dhabi va vous faire plonger dans les traditions du désert du Rub Al Khali.

Le palmier dattier étant un symbole de l'histoire et de la culture arabe et plus particulièrement de la culture émiratie, cet événement lui est dédié avec comme point d'orgue le concours de la plus belle datte et ses prix d'une valeur totale de 6 millions de dirhams (AED).

Avec 20% du nombre total de palmier plantés dans le monde, ce festival de la datte est une des meilleures opportunité de partir à la rencontre de la culture émiratie et de son authenticité.

Accueillis en plein milieu du désert sous une tente avec l'air conditionné, vous découvrirez un nombre de variétés de dattes incalculable. Leurs bienfaits diététiques ont été prouvés à plusieurs reprises et en font un fruit incontournable dans cette région du monde. Rendez-vous compte par exemple que dans certaines occasions où le sucre venait à manquer, les dattes le remplaçait sans aucun problème.

Les précédentes éditions ont réussi à réunir à chaque fois environ 70000 visiteurs. Jusqu'au 30 juillet 2015, le festival de la datte à Liwa vous permettra de (re)découvrir un patrimoine culturel original et de visiter l'émirat d'Abou Dhabi autrement.